Volta franchit une étape symbolique de son parcours avec la mise en service de son 500ᵉ projet photovoltaïque. Réalisée à Manosque en partenariat avec la communauté d’agglomération DLVAgglo (Durance Luberon Verdon Agglomération), cette ombrière solaire de 2 500 m² allie production d’énergie renouvelable et utilité concrète pour les usagers : stationnement ombragé, confort thermique et valorisation du foncier existant. Un projet hybride, fonctionnel et stratégique, qui illustre parfaitement notre ambition : apporter des solutions solaires performantes, intégrées et utiles à tous.
Implantée sur un site technique de l’agglomération, cette structure de 2 500 m² offre à la fois une solution de stationnement ombragé pour une cinquantaine de véhicules et un véritable confort thermique pour les bâtiments attenants. Retour d’expérience avec M. Thierry Gouirand, responsable technique à la DLVAgglo.
Quelle était la genèse de ce projet ?
L’idée d’une ombrière recouverte de panneaux est née d’une discussion avec le département en charge du patrimoine, qui voyait un double intérêt à cette opération. D’une part, la possibilité de créer une zone ombragée pour véhicules, ce qui est précieux dans notre région très exposée au soleil, notamment l’été. D’autre part, celle d’implanter, à terme, une structure qui pourrait servir de base à un futur bâtiment. C’est donc un projet hybride, fonctionnel et stratégique, qui s’inscrit dans une logique d’optimisation du foncier existant.
Quel rôle avez-vous joué dans le projet, et comment s’est passée la réalisation concrète sur le terrain ?
Mon rôle, au sein de la DLVAgglo, est de gérer les aspects techniques : maintenance, sécurité, projets de construction. Même si nous n’étions ni maître d’ouvrage ni maître d’œuvre sur cette opération – le Groupe Volta portait le projet via une convention d’occupation – j’ai été aux premières loges, m’impliquant dans le suivi du chantier, jusqu’à accueillir les camions sur site. La structure a été installée sur la quasi-totalité de la parcelle. Il y a eu, comme souvent, quelques ajustements en cours de route, mais rien de bloquant. La construction a été bien réalisée, avec un grand sérieux. Du côté de la DLVAgglo, nous avons simplement pris en charge quelques travaux annexes : rebouchage des pieds de poteaux, tranchées pour le raccordement… mais à un coût très limité pour l’agglomération.
Quels bénéfices concrets tirez-vous aujourd’hui de cette ombrière photovoltaïque ?
Les apports sont multiples. Sur le plan pratique, l’ombrière couvre environ 2 500 m² et permet de stationner une cinquantaine de véhicules, incluant nos véhicules de service mais aussi ceux des services techniques de la ville voisine. On y trouve des utilitaires, des camions, des nacelles… Cela protège le parc roulant des fortes chaleurs et des intempéries. Le bâtiment que nous occupons bénéficie aussi directement de la couverture apportée par la structure : cela réduit l’exposition solaire directe et améliore le confort thermique, en particulier l’été. Et ce n’est pas négligeable dans notre région ! Autre avantage majeur : la circulation piétonne depuis le parking jusqu’à l’entrée du bâtiment se fait désormais à l’abri, ce qui est apprécié en toute saison. D’un point de vue visuel, la structure est bien intégrée : elle reprend une teinte anthracite proche de celle de notre bâtiment existant. Le résultat est vraiment harmonieux. La production électrique est entièrement récupérée et valorisée par le groupe Volta. Qui plus est, cela participe à la transition énergétique du territoire. Finalement, chacun y trouve son intérêt : nous avons gagné un équipement utile et Volta exploite l’électricité produite.
Avec le recul, recommanderiez-vous ce type de projet à d’autres collectivités ?
Oui, mais avec un conseil : bien cadrer les choses dès le départ comme nous l’avions fait. Il faut être clair sur les attentes, les usages, et s’assurer que les procédures soient solides, notamment sur le plan juridique. Ce projet, bien qu’atypique– une structure de 2 500 m² dans un contexte urbain, avec des contraintes spécifiques – s’est globalement bien déroulé. Le Groupe Volta a su s’adapter. Je pense que c’est une opération reproductible, à condition de bien anticiper les étapes et d’avoir une vision claire de l’usage de la structure. Dans notre cas, cela nous offre une vraie valeur ajoutée sur le court et le long terme.