Portrait collaboratrice – Laure Loiseau, cheffe de projet éolien chez Volta

Arrivée en janvier 2025 au sein du Groupe Volta, Laure Loiseau met son expérience et sa passion au service du développement éolien en Bretagne. Avec un parcours atypique, fait de reconversions et de convictions fortes, elle accompagne aujourd’hui le renouvellement de parcs existants et la sécurisation de nouveaux projets. Rencontre avec une cheffe de projet animée par le contact humain, l’ancrage local et la conviction que l’éolien est une pièce essentielle du mix énergétique de demain.

 

Quel est votre rôle aujourd’hui chez Volta ?

Je suis cheffe de projet et je travaille quasi-exclusivement sur l’éolien. Mon cœur de métier, c’est le développement de projets : rencontrer les mairies, les agriculteurs, identifier des opportunités et sécuriser le foncier. J’interviens surtout sur le renouvellement de parcs existants – ce qu’on appelle le repowering – car beaucoup d’installations construites il y a 15 ou 20 ans peuvent aujourd’hui être optimisées grâce à de nouvelles technologies. Cela permet de doubler, parfois même de tripler la production. Mais je reste toujours à l’affût de nouvelles opportunités de développement, en Bretagne notamment. Ce qui me plaît dans ce rôle, c’est la diversité : il n’y a pas de journée type et chaque projet est une aventure à part entière.

Quel a été votre parcours avant de rejoindre Volta ?

J’ai eu un chemin un peu atypique ! J’ai commencé ma carrière dans l’éducation en ZEP puis dans la gendarmerie, mais je savais, au fond, que je voulais m’orienter vers l’énergie. En 2014, j’ai ainsi repris mes études et suivi un master à Paris 1, avec déjà l’idée claire de travailler dans l’éolien. C’est une conviction qui remonte à loin : je suis originaire de Picardie, une région pionnière en la matière : les éoliennes ont toujours fait partie de mon environnement. J’ai trouvé mon premier stage dans une entreprise bretonne spécialisée, qui m’a ensuite embauchée. J’y ai travaillé presque dix ans, en développant un portefeuille complet de projets. Après une courte étape dans une autre société, j’ai rejoint Volta début 2025.

Pourquoi avoir choisi l’éolien ?

C’est un mélange de convictions personnelles et d’attirance professionnelle. Depuis mon enfance, les éoliennes m’ont toujours fascinée : je trouve qu’elles s’intègrent bien dans le paysage et qu’elles ont quelque chose d’élégant. Mais surtout, je suis convaincue de la nécessité d’un mix énergétique équilibré. On a besoin du nucléaire, mais aussi de l’éolien et du solaire. C’est une question de souveraineté européenne. Pour moi, l’éolien n’est pas une solution miracle, mais il fait pleinement partie de la solution. Et ce qui est important aussi, c’est l’ancrage local : les habitants savent à qui s’adresser, les projets créent du lien et chacun peut s’approprier la transition énergétique.

Quels projets avez-vous récemment sécurisés avec Volta ?

Je travaille principalement sur Placis-Vert qui est un projet de repowering et qui fera l’objet d’une demande d’autorisation environnementale début 2026. J’ai également gagné et sécurisé un projet Greenfield en Bretagne. Il s’agit d’un nouveau projet , vierge à ce stade qui a fait l’objet de la mutualisation foncière Ce dernier est particulièrement intéressant car il a été construit selon un système de mutualisation entre propriétaires. Concrètement, même ceux qui n’accueillent pas directement une éolienne sur leur terrain perçoivent une partie des retombées économiques. Cela permet d’impliquer tout le monde et de reconnaître l’engagement collectif. Ce type de modèle illustre bien la philosophie de Volta : développer des projets solides sur le plan technique, mais aussi équitables et bien acceptés localement.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier et chez Volta ?

Ce que j’aime avant tout, c’est le contact humain. On rencontre des élus, des propriétaires fonciers, des partenaires techniques, et chaque échange est différent. Il n’y a aucune routine : un jour je suis sur le terrain, un autre je fais de la cartographie ou j’échange avec un bureau d’études. Ce côté imprévisible et stimulant me correspond parfaitement. Et chez Volta, j’apprécie vraiment l’ambiance : on forme une équipe à taille humaine, très soudée et complémentaire. L’entreprise a aussi une culture de la confiance et de la bienveillance. On écoute nos avis en faisant appel à notre expérience et à notre expertise, sur des projets de toutes tailles. A mon sens, Volta met ses collaborateurs dans les meilleures conditions pour qu’ils s’épanouissent et donnent le meilleur d’eux-mêmes.

Et demain, comment voyez-vous la suite de votre parcours chez Volta ?

Je voudrais continuer à développer mon expertise, notamment sur les projets de stockage avec batteries, car c’est un secteur qui va devenir incontournable dans les prochaines années. Nous avons déjà déposé un permis de construire pour un projet batterie couplé à un renouvellement de parc, et c’est un domaine que j’ai envie d’approfondir. Ce qui compte au fond pour moi, c’est de continuer à travailler dans une entreprise qui me correspond, dans une équipe où je me sens bien et utile.

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