Guillaume Taussac, fondateur du complexe Puntaco Padel: « Ce projet, c’est un lieu de vie autour du sport »
Ancien joueur de rugby professionnel pendant 12 ans, Guillaume Taussac a opéré une reconversion ambitieuse en lançant son propre complexe de padel, Puntaco Padel, situé à Tourbes, près de Pézenas (Hérault). Porté par une vision entrepreneuriale, il a choisi de s’associer à Volta pour couvrir son projet d’un bâtiment photovoltaïque. Entretien.
D’où est née l’idée de créer un complexe de padel ?
À l’origine, j’ai été joueur de rugby professionnel, en Top 14, pendant 12 ans. Après une blessure au genou, j’ai été contraint de mettre fin à ma carrière, puis je me suis reconverti au sein du département à Montpellier, dans la rénovation énergétique. Après le confinement et avec l’envie de créer des moments de rencontre, nous nous sommes dit avec un ami qu’il était temps de monter un projet à nous. Le padel était alors en plein essor en France, c’était le bon moment. Mais au-delà du sport, ce que je voulais, c’était créer un lieu de vie. Le complexe comprend donc un club-house de 290 m², un bar-restaurant et une salle de séminaire pour les entreprises. L’idée, c’est de permettre à des groupes de passer une journée complète : travail, déjeuner, puis détente sur les pistes.
Pourquoi avoir intégré une solution photovoltaïque au projet ?
C’est une idée qui m’a été suggérée par une relation commune avec Volta. On m’a présenté un modèle dans lequel la charpente et la toiture du bâtiment sont prises en charge en échange de l’exploitation des panneaux pour la revente d’électricité. J’ai eu un reste à charge minime sur le bardage, mais le reste a été pris en main. Il s’agit d’un bâtiment qui abrite 8 pistes de padel couvertes (10×20 m chacune), auxquelles s’ajoutent deux terrains extérieurs. C’était une opportunité à ne pas manquer. Je suis déjà sensibilisé aux enjeux d’énergie renouvelable — nous avons par ailleurs installé 23 kW en autoconsommation pour le clubhouse — et j’envisage aussi d’équiper le parking (1600-1700 m²) de carports photovoltaïques. Donc oui, l’aspect écologique compte, mais l’intérêt économique aussi.
Comment s’est déroulé le chantier avec Volta ?
Le chantier a été rapide et fluide. Volta a commencé la construction de la charpente et de la toiture le 6 janvier 2025, et tout était terminé en à peine deux mois et demi. J’ai assuré moi-même la maîtrise d’œuvre : dépôt des permis, coordination des corps de métier, suivi du chantier. Les équipes de Volta ont été pros, réactives et tout s’est bien passé, il n’y a eu aucune mauvaise surprise, ce qui est rare sur ce type de projet. Le raccordement a été finalisé peu avant l’ouverture du club, le 19 mai. Nous avons juste été ralentis par les fortes pluies en avril, mais sinon, le timing a été tenu !
Quel est le bilan depuis l’ouverture ?
C’est un projet jeune mais qui démarre fort. Le club, le resto, le bar — tout est en activité depuis le 19 mai. On a une belle hauteur sous plafond, des terrains indoor de qualité, et une clientèle qui vient de Béziers mais aussi de Montpellier. Les retours sont bons. Le projet est très motivant : des porteurs de projets viennent me voir pour en savoir plus, je transmets volontiers les coordonnées de Volta. On verra la suite, mais j’ai plein d’idées. Tant qu’il y a des projets, tout va bien !